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Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:16
par mauguier
Le 28, dans le sens O/E, alors qu'il va aborder la montée vers la cathédrale.

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:19
par mauguier
Azulejo. Ces carreaux de céramique aux infinies variantes recouvrent à peu près de tout au portugal : murs d'immeubles, églises, linteaux, plaques de rues. tantôt en motifs répétitifs, tantôt agencés en scènes religieuses ou profanes, ils vont du superbe au banal. Certains immeubles en voient leurs crépis ou leur enduits muraux recouverts. A tel point que leur dégradation laisse apparaître parfois la modestie ou l'à peu près de la technique de construction, car on a parfois assemblé de la brique, des pierres, des matériaux de récupération, dans un désordre et une absence de soin qui peut surprendre, mais qui a dû répondre à des moyens réduits ou à des situations d'urgence. Les différents liens donnent une idée du procédé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Azulejo

Autre précision : azulejo ne se prononce pas à l'espagnole comme le font les journalistes voulant faire du zèle (azuleros), mais...comme chez nous, le "j" étant prononcé comme dans "jeu".

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:22
par mauguier

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:25
par mauguier

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:26
par mauguier
Tiflologue...? je ne connaissais pas cette branche de la médecine : il s'agit en fait d'ophtalmologie, sauf erreur.

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:28
par mauguier
Micro-diplomatie pour micro-état. On a presque envie d'ajouter une pancarte : "M. le Consul est dans l'escalier"

Confeitaria Nacional

Posté : 21 mars 2012 09:41
par mauguier
Un monument, une institution créée en 1829, sur le côté S de la place du Rossio
http://confeitarianacional.com/english/home.html

La quincaillerie de grand-père Costa & Costa

Posté : 21 mars 2012 09:44
par mauguier
On y trouve (c'est en plein hypercentre !) des joints pour tondeuse hippomobile modèle 1897, des lessiveuses, des poignées de tiroirs pour des bureaux "dos d'âne" XVIIIe siècle, des poudres anti-bestioles diverses, des échelles de paveurs : Ali-Baba est un plaisantin incompétent en comparaison ! L'âge des clients est en rapport : on se demande même si des fantômes ne viennent pas s'y réapprovisionner en chaînes (maillons de 48, non chromés) vers 2h du matin...

Costa & Costa - bis

Posté : 21 mars 2012 09:51
par mauguier
Maintenant, le rangement ; les plafonds sont à 5 m au moins, le parachute est de rigueur. La calculette doit se résumer à un boulier...?

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 09:53
par mauguier
Les voisins de d. du père Costa : ils ne vendent, à part quelques réveils, QUE des bracelets de montres, sans les montres. Des fois qu'on voudrait en changer avec la saison, l'heure, que sais-je encore...

Tabacaria Mònaco

Posté : 21 mars 2012 09:56
par mauguier
Chez un marchand de tabac ancestral, pipes, cigares, place du Rossio. Il paraît qu'il n'y a pas de tabac portugais en vrac (pipe)... je doute.
http://www.stay.com/lisbon/shopping/818 ... ia-monaco/

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 10:08
par mauguier
Je n'ai pas d'avis... je n'ai pas goûté.

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 10:10
par mauguier
Le 15 sur la place du Rossio.

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 14:41
par mauguier
L'ancien et le moderne imbriqués.

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 14:44
par mauguier
Encore des azulejos...

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 18:38
par Dominique
Apparemment, la Licor de Merda aurait été créée vers 1974 en "l'honneur" de certaines autorités qui régnait alors au Portugal.
Suivant plusieurs recettes, à base de vanille, cacao, lait, cannelle, sucre, agrumes, oeuf, raisins secs...

*** EDIT ***
Ouf...! Merci Dominique.
http://papodebar.com/licor-de-merda/

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 20:55
par mauguier
Et voici une sorte de BHV du jardinier, vendant des graines, toutes les graines, rien que des graines, levez la main droite...

Re: Lisbonne

Posté : 21 mars 2012 21:12
par mauguier
Poulets Playmobil.

Café Nicola

Posté : 05 juin 2013 22:23
par mauguier
Café restaurant (côté O de la place du Rossio) qui a une longue histoire comportant des restaurations successives et tout autant de propriétaires, dont le résultat peut dérouter. C'est un des lieux classiques où il "faut" être allé. Juste dégusté une glace en terrasse
http://farm4.static.flickr.com/3061/302 ... efdf8b.jpg

Lisbonne

Posté : 16 sept. 2013 11:32
par mauguier
La documentation écrite et internet est assez abondante pour que je fasse l'impasse sur cet aspect. Juste des impressions en images, à l'instar de ce qui figure déjà sur chemineur.fr.
Le climat de ce mois de mars fut exceptionnel de l'avis même des lisboètes avec lesquels nous avons eu affaire, avec des pointes à 27 degrés en milieu de journée... seul le dernier jour fut orageux et pluvieux en fin d'après-midi.
On monte, on descend, sans cesse sur les inévitables pavés. Les magasins ou bars/restaurants n'ont que peu d'enseignes visibles et éloquentes de loin... et même de près ; il faut parfois avoir le nez sur la vitrine pour savoir de quoi il s'agit. L'opulence croise la misère, qu'elle soit européenne ou colorée. Nombreux mendiants dans le centre. Les banlieues sont majoritairement construites sur la base de grands ensembles d'immeubles contigus qui s'allongent en blocs interminables sur huit, dix, douze étages, et bâtis sur un terrain où toute végétation semble avoir été éradiquée minutieusement ou récemment broutée par des moutons, la verdure et les arbres étant généralement la marque de conditions sociales au-dessus de la moyenne (maisons individuelles).
La propreté est une constante, même dans les quartiers qui voient se côtoyer des immeubles récents, anciens, ou condamnés (ouvertures murées) d'où sort une végétation sauvage ruinicole. Une rue même défoncée ne portera que rarement la marque d'un papier ou d'une canette vide.
On ne cherchera pas les boîtes aux lettres : elles sont rares, imitant un peu la forme des colonnes Morris de demi-format et peintes en rouge vif : les bureaux de poste sont encore plus rares, mais les vendeurs de cartes postales fournissent des timbres (selos).
Se procurer de l'argent liquide n'est pas un problème si on dispose d'une carte de paiement utilisable à l'étranger : les distributeurs généralistes (non attibués à une banque spécifique) sont nombreux et dispersés un peu partout, ce qui est très utile car l'utilisation de la CB en tant que moyen de paiement direct est encore limitée, notamment dans les commerces de bouche (certains restaurants) ou autres, qui préfèrent dans ce cas le liquide ; par contre, les musées ou autres grands établissements culturels de réputation internationale acceptent la CB.
Pour se restaurer, on aura un vaste choix, entre le restaurant de luxe, l'auberge normale, le café-restaurant, le café tout court qui souvent sert aussi de quoi casser une croûte, à n'importe quelle heure, la "pastelaria" enfin (pâtisserie), qui dispose presque toujours de tables où on peut consommer du salé ou du sucré. Eviter le secteur de l'hypercentre (en gros Restauradores-Martim Moniz-Rossio-Chiado-Baixa-Praça do Comercio), où des escadrons de "chasseurs-rabatteurs" sont en embuscade devant les restaus, armés de cahiers où trônent les images des plats offerts et fondent sur le badauds : c'est en général de la grosse cavalerie pour touristes pressés et peu disposés à fureter, donc indigeste, comme la morue (bacalhao) arrangée à toutes les sauces mais qui décidément ne passe pas tant ce poisson semble avoir été conçu et avoir grandi dans une mer...d'huile.
Un petit détail qui peut revêtir un caractère d'urgence : les toilettes publiques, à part dans les gares, aéroport et autres grands centres de transport, se limitent à de petits édicules posés en général dans le prolongement d'un abribus et accessibles moyennant 20 centimes d'Euro ; oui mais... car il y a un mais : leur rareté d'abord (peints en brun de la couleur de l'abribus, un vague "WC" peint sur le versant opposé à la porte), ensuite le fait qu'ils sont souvent squattés soit par un clochard qui pique un roupillon ou se repose, soit par un couple (de composition variable) qui s'y adonne à des activités semble-t-il peu compatibles avec ce qu'on peut attendre d'un usage normal d'une cabine de WC, tant les opérations se prolongent, soit par un pochard en phase de vidange, soit...bref, mieux vaut surveiller du coin de l'oeil la présence d'une gare ou d'un autre lieu "sûr" à ce titre. Restent bien sûr les bars/restaurants.
On est averti jusque dans le métro par affiches ou annonces sonores, de la présence de pickpockets, mais c'est le lot de toute grande ville et cette engeance a souvent la gueule de l'emploi et tendance à serrer d'un peu près surtout aux heures de pointe, mais RAS de ce côté là.
J'ai parlé sur une autre page des caractéristiques générales des transports urbains (bus, trams) de surface ; de nombreuses lignes ont été réduites en fréquence voire supprimées, pour des raisons d'austérité budgétaire : un dépliant est disponible dans certains véhicules (sans doute aussi à l'OT), qui les énumère. Le transport que nous préférions reste le tram, non seulement pour son pittoresque, mais pour la répartition de ses lignes (imbattable dans les parcours ingrats et scabreux des collines, malgré des pentes considérables abordées sans crémaillère !) encore en activité ; je me suis longtemps demandé quel était leur écartement de voie d'apparence métrique, mais... pas tout à fait : pas de la voie Decauville en 60, pas le vieil écartement allemand en 76, alors quoi ? Il paraît qu'il s'agit de 90 cm, ou un truc approchant, les Américains ayant été chargés de la construction des premières lignes à la fin du XIXe siècle ; et les anciennes voitures n'ont qu'un bogie central de part et d'autre duquel le reste de la caisse paraît toujours disposé à basculer.

Voila, provisoirement, pour les critères objectifs passés à la moulinette subjective.

On peut aborder désormais les critères subjectifs passés à la moulinette objective...

Il y a une certaine gravité assez répandue chez les Lisboètes, pour ne pas dire un désabusement certain. Les conditions économiques doivent peser au Portugal (provisoirement) bien plus qu'en France.
C'est aussi un pays dont la grandeur passée, l'étendue de ses anciennes possessions et les vicissitudes politiques, ont conduit à des désillusions, à des renoncements, à des combats douteux et perdus d'avance (Angola, Mozambique), dont la structure encore largement agraire et rétrograde de la grande propriété foncière et des élites dominantes, ont pesé longtemps sur l'esprit public et retardé une libération matérielle et mentale guère encouragée par l'église catholique notamment ; on connaît la proportion d'émigrés portugais que la France a accueillis. La mélancolie amère, rentrée, apparemment vouée au ressassement (saudade), on n'a pas besoin d'aller en entendre l'interprétation dans quelque établissement où l'on propose du fado, désormais aussi frelaté qu'a pu l'être le reggae, musique de pauvres maintenant exploitée industriellement par les riches qui ont toujours su transformer la misère en or pour leur plus grand profit. La saudade, on la sent à fleur de peau un peu partout : on est toujours sur une certaine réserve, on manifeste une retenue (mais ce sont des Celtibères) dans la manifestation des sentiments qui n'a vraiment rien de méditerranéen, ce qui au fond est assez logique.
Que dire encore...il y faudrait une vie, en habitant sur place. Si j'avais un conseil à donner, ce serait de voyager dans ce pays avec, comme livre de chevet, un ouvrage tel que celui-ci :
A propos de guides de voyage, éviter "Un grand WE à Lisbonne" (Hachette) : c'est désordonné, superficiel, surtout destiné au cadrichon financier inculte qui veut faire du shopping à bon marché ; il existe sûrement des ouvrages plus méthodiques et complets.
Qui dit visite, dit aussi "plan". Les plans dont nous disposions, soit via le petit guide cité plus haut, soit via l'OT, sont incomplets et contradictoires, ne montrent pas toutes les voies et sûrement pas leurs noms. Il faut donc se munir, avant le départ, d'un plan digne de ce nom à une échelle assez grande lui permettant d'être exhaustif dans la planimétrie.

Les ressortissants des anciennes colonies portugaises (de tous les continents) sont nombreux, semblent bien intégrés, et nous n'avons pas senti d'hostilité ni de manifestations de rejet à leur égard. Pas de tags ou d'inscriptions racistes.
Un grand nombre de commerçants, d'hôteliers et de restaurateurs s'expriment ou baragouinent un semblant de français, suffisant pour se faire comprendre, pareil pour l'anglais ; ne pas en attendre autant dans les transports où la morosité (suppressions de postes, baisses de revenus : la grève générale est prévue pour le 22 mars) est de règle et la mauvaise grâce presque systématique, mais mettons-nous à leur place...
Les petits commerces nichés dans les quartiers peu touristiques sont servis souvent par des personnes d'un certain âge qui vous accueillent gentiment et font ce qu'elles peuvent.
Dans un bus, un tram, etc., si vous avez des cheveux blancs ou gris, que vous soyez femme ou homme, les plus jeunes se lèvent systématiquement, avec le sourire, pour vous laisser leur place... Au début, je ne comprenais pas et me retournais pour voir à qui s'adressaient ces prévenances bien oubliées chez nous !



Et maintenant, en vrac, des images : en voiture, avec le 28E

Re: Lisbonne

Posté : 19 févr. 2021 06:23
par mauguier
Sur un site catalan, présentation du réseau métro/fer dans et autour de Lisbonne :

http://www.trenscat.com/internacional/p ... oa_ct.html

Re: Lisbonne

Posté : 22 févr. 2021 20:03
par Dominique
J'ai cherché un peu mais un typhlologue est un spécialiste des problèmes des personnes aveugles et malvoyantes, à ne pas confondre avec un ophtalmologiste.

https://www.latestata.it/rubriche/cagli ... -tiflologo

Re: Lisbonne

Posté : 22 févr. 2021 21:14
par mauguier
Dominique a écrit :J'ai cherché un peu mais un typhlologue est un spécialiste des problèmes des personnes aveugles et malvoyantes, à ne pas confondre avec un ophtalmologiste.

https://www.latestata.it/rubriche/cagli ... -tiflologo
Merci pour ces précisions... je n'avais jamais rencontré cette spécialité avant !