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Qui donc s'imaginait qu'à Grenoble on pêchait et cuisinait la raie...? Je n'ai pas essayé, dubitatif sur la méthode employée : avec un petit blanc sec du Grésivaudan, des noix pilées, de la Chartreuse, du génépi, de la graisse de marmotte ??
Si à St Brieuc on ne retrouve que très peu de traces de l'ancienne ville, celle que décrivit Louis Guilloux dans ses livres, ce n'est ni la faute des Allemands, ni celle des Américains, mais celle des édiles imbéciles qui ont voulu "faire moderne" après guerre, comme si les Troyens, Rouennais, Rennais et autres n'avaient pas su garder avec talent leurs témoignages anciens... Bref, entre les sempiternelles enseignes commerciales qu'on trouve partout, bien peu à se mettre sous la dent ; la vieille et triste cathédrale se trouve contrainte quant à elle de contempler, sur l'autre côté du parvis, une manière de bunker au style néo-stalinien : la préfecture.
En attendant, voici l'offre décrite ci-dessus et bon appétit.

On trouve des saucisses de Toulouse partout sauf à Toulouse où on ne mange que de la charcuterie de Lacaune
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Cherche de la sauce Parisienne à Paris !
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Les chauriens ne font le cassoulet qu'avec des haricots de Mazères (inconnus à Mazères)
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Alors la raie Grenobloise ?

Quelques ensembles rescapés du vieux St Brieuc.