Presanella

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Lever de soleil sur la Presanella, depuis le sentier montant à la Segàbla.

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Une vue éloignée du versant N., prise du sommet du Vioz .

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Vue générale, prise de l'Est (au zoom...)

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La Presanella au centre et ses satellites, vue depuis le haut glacier du Mandron.

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Panorama vers le S, du Carè Alto au Corno Bianco.

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Le pylone de triangulation, la croix, et un alpiniste solitaire (votre serviteur...) au sommet. Le cliché est pris vers l'E et les Dolomites de Brenta.

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L'arête ONO et le versant O, depuis le haut du glacier de Nardis (aux abords du collet Freshfield).

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Toujours du sommet, même jour vers 18 heures. Vue sur le massif des Dolomites de Brenta, avec le cone d'ombre de la Presanella.
On a pieuté au Bivouac Orobica, c'était prévu ; ce qui n'était pas prévu, les 50 cm de fraîche tombée 10 jours plus tôt : 1600m. de dén. dont 1000 à brasser...: 12 heures en tout (sans skis, évidemment).

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http://www.ii.uib.no/~petter/mountains/ ... nella.html

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On l'a bien gagné, ce cliché...! Tout au bout de l'horizon à d, la Bernina.

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UN Canon de 104 mm autrichien, émergé totalement de la glace durant l'été 2003, a été trouvé en bordure rive d du glacier de Nardis (près de la Pte Botteri) à 3171 m d'altitude. Il a été treuillé ultérieurement par un hélico "Super-Puma" et déposé au col du Tonale.

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Une vision insolite en haute montagne... : la Presanella entrevue à l'aube derrière un réseau de barbelés ex-italiens disposés sur les prolongements de l'arête SO du San Matteo.

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Vue générale du versant méridional, prise depuis la rive dr. du glacier de Nardis

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En montant par le flanc SE, le long de l'ancienne VN. On distingue la croix au sommet sur lequel le soleil vient de se lever. On aperçoit, juste sous l'étoile, le refuge-bivouac Orobica.

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La première ascension connue est due à la cordée conduite par François Devouassoud (Chamonix), aidé par B. Delpero (porteur, originaire de Vermiglio village situé au N du massif), ayant à leur suite MM. M. Beachcroft, D.W. Freshfield, I.D. Walker, le 25 août 1864. Il est vraisemblable que le sommet a été précédemment atteint par des topographes lors de la campagne de 1854. D.W. Freshfield a consigné ses souvenirs dans un bouquin : "Italian Alps", publié en 1875 chez Longmans, Green & Co. à Londres, traduit en italien et réédité en 1972 par la SAT, qui fêtait son centenaire.
- du N, via le refuge Stavel (Denza, le glacier Presanella, le col de Cercen, puis la selle Freshfield, enfin en contournant les hauts névés du glacier de Nardis pour aborder finalement l'arête O-ONO (qqs rochers). Course F, essentiellement neigeuse mais glacier crevassé en fin de saison avant la selle Freshfield. Compter 4h30/5h
- du SE, le long de la voie normale historique (Freshfield et Devouassoud), via le refuge-bivouac Roberti. Course F., le long de la moraine rive g; du glacier Nardis, puis par des pentes de pierrailles (névés) du flanc S. 4h30/5h depuis le refuge.
- de l'E, via le refuge Amola (Segantini), le petit glacier de Monte Nero, la brèche homonyme (echelles métalliques sur le versant S), l'ex-glacier E de Nardis (névé ou pierrailles), puis LA brèche vers 3370 m. d'où on descend un petit couloir au S (rochers usés par le passage : petit rappel ou corde fixe utile) dans un entonnoir plus vaste où on trouve une bonne vire ascendante qui en fait le tour filant O, puis SO, pour sortir enfin par un petit couloir de neige (rochers) sur la croupe où est bâti le refuge-bivouac Orobica (voir ce nom). Il reste 150 m. de pentes de pierrailles (névés) pour atteindre le sommet, partie commune au précédent itinéraire. Course PD.
Mais si le couloir final et la vire sont verglacés (c'était le cas en sept 72), la difficulté n'est plus la même...! Un détour peut être fait en perdant 150 à 200 m. d'altitude en revenant sur ses pas et parcourant vers le SE le rebord dr. de la croupe au haut de laquelle on se trouvait...on trouve un couloir à dr; rejoignant la voie normale "historique".
Bizarrement, le passage de la brèche est plus commode dans le sens descendant...Du ref. Àmola compter 5h, si tout est sec....
- certains, depuis la brèche, ne descendent pas rejoindre la vire et suivent tout droit les petits gendarmes de l'arête : AD (très exposé au N)... si c'est sec.
Tous ces itinéraires peuvent être coupés par une halte au refuge-bivouac Orobica avec descente le lendemain. Pour résumer, il y a de quoi satisfaire tous les goûts sur ce sommet...rocher (face est, ou traversée par le Monte Nero), mixte classique et aérien (arête NE), glace (face N), mixte glacé (muraille N), glacier peu, moyennement, très crevassé (versants S, O, N), névés ou éboulis (ancienne VN).
Belle ascension à peaux de phoque, avec traversées N-S ou vice versa.
Cartographie : IGM 1:25000 feuille "Cima Presanella". ne se trouve pas partout...(librairie Disertori à Trente, ou commande directe auprès de l'IGM à Florence). Eviter absolument les abominables cartes pourries (d'un point de vue alpin) au 1:50000 "Kompass" ou autres, qu'on trouve partout mais qui ne servent qu'à mener les touristes le long des balisages, et encore...

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Pour compléter la description de la VN depuis le refuge Amola.
Ce qu'on voit (enfin, ce qu'on voyait le 29 sept.72....) une fois atteinte la Brêche (Bocchetta) de Monte Nero. De face, derrière le 1er gendarme du plan rapproché, l'élan de l'arête SE de la Presanella où pointe le Monte Nero précédé de son antécime...: excellente diorite, l'arête prend le soleil toute la journée. A g. le petit glacier oriental de Nardis, à dr. on ne voit pas le glacier de Monte Nero, mais je jure qu'il y était !

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Le versant E, vu depuis le sentier d'accès au refuge Amola. La pointe à g du sommet est le Monte Nero, plus proche et paraissant plus élevé.

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Et dire qu'on faisait ça en crampons, même en plein été !!!
Cliché pris en 2013 :
http://f.hikr.org/files/1211892l.jpg