C'est néanmoins le plus intéressant des musées car il est 100% opérationnel !
Outre les rouages impressionnants de mise en mouvement des lignes, il y a un petit atelier, une mezzanine avec 2 ou 3 stands pédagogiques et une échoppe de souvenirs. l'accès est libre et gratuit.
A l'avant et au milieu de l'unique wagon se situe le mécanisme de couplage au câble constitué d'un levier venant pincer le câble circulant sous la route. Il y a aussi une pédale de frein qui est complétée par un frein à vis actionné par un deuxième opérateur situé à l'arrière qui fait aussi office de contrôleur des billets, de l’accès et de la sécurité en général.
Détail des poulies sous la route qui renvoient vers les différentes lignes.
Il y a 4 câbles, innervant le quartier alentours en s'entrecroisant, sur lesquels circulent 3 lignes commerciales : 2 équipées de wagons asymétriques, donc de plaques de retournement à chaque extrémité et une équipées de wagons à double cabine de conduite, pour laquelle un simple aiguillage permet le rebroussement en fin de ligne. Conduire un Cable-car est un exercice à la fois physique et nécessitant une bonne connaissance de l'infrastructure pour savoir quand relever le patin d'accrochage au changement de câble ou au croisement avec une autre ligne, sans compter le freinage dans des côtes atteignant 30% nécessitant des arrêts aux seuls endroits plats : le centre du carrefour !