Rue de la Convalescence des Hommes (de la Rotonde)

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D'une manière générale les noms anciens avaient plus de saveur que les appellations un peu convenues qu'on a hérité de la IIIe République.
"Convalescence des Hommes"...? Qu'entendez-vous par-là ? (Pas grand chose aurait répondu Pierre Dac). Comment se passaient les convalescences au temps jadis ? Et suite à quel malheur ? Maladie, blessure...? et pourquoi diable les femmes ne pouraient elles pas aussi être convalescentes ? Ah ! Pas au même endroit ni au même moment...Comme c'est bizarre...Drôle d'époque.

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Reçu un document très fourni...en PDF, mais impossible de le copier, ni de le transformer en jpg, à moins de souscrire etc. etc.

Mais je dois recevoir une copie papier de l'ouvrage d'où il est extrait...à suivre !

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Au Moyen-Âge cette rue occupe l'emplacement de la rue du Bordel, de la Vieille Laitue (probablement "Etuve"), ou des Bains et aussi du Trabuc.
En Arles "aller s'estuver" consistait à être accueilli par de charmantes hôtesses...on devine la suite. Elles étaient installées dans un angle du vieux rempart, où était suspendue l'enseigne d'une...laitue. Le scandale aidant, on finit par déménager les demoiselles, en 1497, rue Samain.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles elle devint rue de la Tour des Grands Carmes (laquelle tour détruite en 1777). Et aussi de la Convalescence (des hommes), du fait d'un établissement charitable accueillant gratuitement pour quelques jours ceux qui sortaient de l'hôpital. Etablissement annexé par la suite à l'Hôpital.

Avant la Révolution rue tendant à la Gabelle.

Nommée enfin en 1826 rue de la Rotonde, bâtiment circulaire ayant abrité un club de nobles dissidents (Francs-Maçons) à partir de 1790.
Enfin, après 1792 et l'arrivée des Marseillais, elle servit de magasin et atelier d'armes. Sauvée de la destruction sous l'Empire la Rotonde devint Temple protestant.