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Bois de Labaig Dauste - 20 juillet 2011 - Combat de chiens

Posté : 21 nov. 2016 19:36
par Dominique
Essai de reconnaissance de cabanes sur la carte, soldé par : cabanes occupées par les bergers et leurs patous (zone particulièrement sensibilisée à la présence des ours).

Re: Bois de Labaig Dauste - 20 juillet 2011

Posté : 21 nov. 2016 20:04
par Dominique
Au départ de la balade, un gentil petit chien nous suivit, dont il fut impossible de nous séparer.
Nous avons donc appris à cheminer gaiement avec lui, tantôt devant, tantôt derrière, nous sentant un peu coupable de l'avoir amené avec nous tout en nous doutant bien qu'il connaissait la montagne et que nous n'étions pas les premiers.

Arrivés à quelques arpents de la cabane des Crambots, notre objectif, le "propriétaire" des lieux (je veux parler du patou de surveillance) vint nous demander des explications sur ce que nous faisions là.
Comme les dites explications se faisaient de plus en plus confuses et, il faut bien le dire, traînaient un peu en longueur, Mr Le Surveillant Général s'en émut et nous le fit savoir, venant nous faire respirer son haleine fétide et quelque peu grondante à quelques centimètres de nos petits mollets par ailleurs bien occupés à regagner la vallée et en une seule pièce dans les plus brefs délais, ce qui semblait fort compromis.

C'est alors que notre minuscule cicerone se mua en féroce défenseur des randonneurs égarés et, au grand étonnement de notre brave patou qui n'en pouvais mais et qui fut bien obligé de rester à bonne distance pendant que notre glorieux et victorieux ami, virevoltant de joie au bon tour qu'il venait de lui jouer, nous raccompagnait dans la vallée.

Il est bien évident que, comme c'était l'heure du repas, notre sauveteur fut gavé des meilleurs pâtés et autres friandises compatibles avec son état de chien et que nous pouvions avoir emportés pendant qu'à l’orée de la clairière, le pauvre patou déconfit voyait lui passer sous le nez et ses envahisseurs toujours là et les récompenses réservées à notre ami qui avait entamé une bonne sieste bien méritée (et bien partagée).

Comme nous arrivions près de la voiture en nous demandant comment nous allions nous débarrasser de notre nouveau compagnon, voilà que celui-ci tourne à gauche dans la dernière ferme sans un au-revoir ni le moindre signe de reconnaissance...

M'est avis qu'il n'en est pas à son coup d'essai, lui et son compagnon d'en haut, qu'il doit connaitre plus qu'il n'y parait au premier abord.