Val Genova

Val Genova (Site remarquable)

Altitude: 1640 m

Massif: Adamello-Presanella

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Dominique
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Enregistré le : 29 juin 2016 18:15

Val Genova

Message par Dominique »

Cette vallée se racccorde au Val Rendena (voir le site généraliste qui en résume les ressources) au niveau du village de Carisolo (800 m.) et c'est de celui-ci que se détache la petite route qui va monter jusqu'au refuge Bèdole à 1641 m, après environ 18 km. La dite petite route est aujourd'hui goudronnée, mais je l'ai connue à fond naturel la dernière fois que je la remontais intégralement à pied...en 1973. C'est d'ailleurs de cette manière qu'on a le plus de chances d'en apprécier les beautés.
De toute manière en juillet-août la circulation automobile est interdite aux non résidents et la desserte s'effectue via diverses navettes / taxis, soit au départ de la cascade de Nardis, soit de Carisolo, les horaires sur ce fichier pdf
Un sentier existe sur la rive droite du torrent (le Sarca), mais il est discontinu et repasse parfois sur la rive opposée en raison de la raideur de certains passages.
On trouvera des cartes touristiques (très médiocres) au 1:50000, mais il vaut mieux aller à Trento se procurer dans une librairie sérieuse les coupures au 1:25000 de l'Istituto Geografico Militare.

A ma connaissance, aucun écrit en français, à part des articles disséminés dans les revues d'alpinisme.

On peut utiliser les transports en commun pour rejoindre Carisolo
- soit du S, en bus par la ligne Trento - Tione - Pinzolo
- soit du N, d'abord en chemin de fer (ligne Trento - Malé - Marilleva, écartement métrique), puis en correspondance par car via Madonna di Campiglio, cette solution étant plus détournée et plus adaptée àceux qui proviennent de Bolzano / Bozen ou du massif Ortler-Cevedale.
Les horaires et descriptions des lignes sur le siteTrentino Trasporti

Une première remarque quant au nom. On verra un peu partout mentionnée l'appellation de "Val DI Genova" : c'est une ânerie concoctée il y a déjà fort longtemps par l'habitude et la paresse intellectuelle. Cette vallée n'a strictement RIEN à voir avec la ville de Genova (Gènes), sinon que son nom dérive du même mot celtique GENAUA , lequel signifie tout bêtement "l'embouchure" ou "le confluent" . Comme les Rhètes, cousins nord-alpins des Gaulois, étaient aussi celtes, le reste s'explique. A noter que la ville de Genève tire elle aussi son nom de la même origine.
Cette magnifique vallée est la parente orientale de la vallée du Vénéon, tant par son ampleur que par sa longueur ; à ceci près que le Val Genova est aussi boisé que l'autre est pelé et peut-être un peu plus étroit. Une autre différence tient au fait que la présence humaine est limitée à la belle saison : pas de village, pas de hameaux habités en permanence, sinon par quelques irréductibles qui ont retapé une vieille grange et y séjournent jusqu'à ce que les accès ne deviennent trop dangereux à cause de la neige. Superbes cascades (Nardis, Lares, etc), vallons secrets, tantôt profonds, tantôt brefs, mais ayant chacun un caractère propre (Nardis, Germénega, Siniciaga, Làres, etc...) et permettant de grands circuits où, de plus en plus, se trouvent des points d'appui non gardés suite à la restauration d'anciens bâtiments d'alpage. Il est d'ailleurs difficile d'en trouver un inventaire exhaustif. Il faudra se renseigner auprès des S.I., chaque commune disposant d'une parcelle de territoire dans le val Genova menant sa propre politique de restauration.

On est dans le Parco Naturale Adamello-Brenta, dont on pourra visiter le site internet. Ses dispositions sont plus contraignantes que celles d'un Parc Naturel français, mais moins qu'un Parc National. Parmi les habitants permanents de ces montagnes, il faut citer...l'ours qui fait ici, tout comme dans les Pyrénées, l'objet d'une politique systématique de réintroduction...plus dans un but "d'image de marque" touristico-mercantiliste qu'autre chose.
Enfin, ce secteur a été un champ de bataille en 1914-1918 et il ne sera pas rare de trouver des restes matériels ou...humains des combats d'alors ; il n'est jamais superflu de recommander de ne toucher sous aucun prétexte un obus non explosé ou tout autre vestige suspect (certaines grenades ressemblent à de grosses bobines de fil...). Allez-y en septembre-octobre : c'est fabuleux.
Au N, le massif de la Presanella, au S celui de l'Adamello, semblables et si différents. De toute manière le Val Genova pénètre au coeur du massif et donne accès aux principaux refuges et itinéraires.

Cette vallée se racccorde au Val Rendena (voir le site généraliste qui en résume les ressources) au niveau du village de Carisolo (800 m.) et c'est de celui-ci que se détache la petite route qui va monter jusqu'au refuge Bèdole à 1641 m, après environ 18 km. La dite petite route est aujourd'hui goudronnée, mais je l'ai connue à fond naturel la dernière fois que je la remontais intégralement à pied...en 1973. C'est d'ailleurs de cette manière qu'on a le plus de chances d'en apprécier les beautés.
De toute manière en juillet-août la circulation automobile est interdite aux non résidents et la desserte s'effectue via diverses navettes / taxis, soit au départ de la cascade de Nardis, soit de Carisolo, les horaires sur ce fichier pdf
Un sentier existe sur la rive droite du torrent (le Sarca), mais il est discontinu et repasse parfois sur la rive opposée en raison de la raideur de certains passages.
On trouvera des cartes touristiques (très médiocres) au 1:50000, mais il vaut mieux aller à Trento se procurer dans une librairie sérieuse les coupures au 1:25000 de l'Istituto Geografico Militare.

A ma connaissance, aucun écrit en français, à part des articles disséminés dans les revues d'alpinisme.

On peut utiliser les transports en commun pour rejoindre Carisolo
- soit du S, en bus par la ligne Trento - Tione - Pinzolo
- soit du N, d'abord en chemin de fer (ligne Trento - Malé - Marilleva, écartement métrique), puis en correspondance par car via Madonna di Campiglio, cette solution étant plus détournée et plus adaptée àceux qui proviennent de Bolzano / Bozen ou du massif Ortler-Cevedale.
Les horaires et descriptions des lignes sur le siteTrentino Trasporti

Une première remarque quant au nom. On verra un peu partout mentionnée l'appellation de "Val DI Genova" : c'est une ânerie concoctée il y a déjà fort longtemps par l'habitude et la paresse intellectuelle. Cette vallée n'a strictement RIEN à voir avec la ville de Genova (Gènes), sinon que son nom dérive du même mot celtique GENAUA , lequel signifie tout bêtement "l'embouchure" ou "le confluent" . Comme les Rhètes, cousins nord-alpins des Gaulois, étaient aussi celtes, le reste s'explique. A noter que la ville de Genève tire elle aussi son nom de la même origine.
Cette magnifique vallée est la parente orientale de la vallée du Vénéon, tant par son ampleur que par sa longueur ; à ceci près que le Val Genova est aussi boisé que l'autre est pelé et peut-être un peu plus étroit. Une autre différence tient au fait que la présence humaine est limitée à la belle saison : pas de village, pas de hameaux habités en permanence, sinon par quelques irréductibles qui ont retapé une vieille grange et y séjournent jusqu'à ce que les accès ne deviennent trop dangereux à cause de la neige. Superbes cascades (Nardis, Lares, etc), vallons secrets, tantôt profonds, tantôt brefs, mais ayant chacun un caractère propre (Nardis, Germénega, Siniciaga, Làres, etc...) et permettant de grands circuits où, de plus en plus, se trouvent des points d'appui non gardés suite à la restauration d'anciens bâtiments d'alpage. Il est d'ailleurs difficile d'en trouver un inventaire exhaustif. Il faudra se renseigner auprès des S.I., chaque commune disposant d'une parcelle de territoire dans le val Genova menant sa propre politique de restauration.

On est dans le Parco Naturale Adamello-Brenta, dont on pourra visiter le site internet. Ses dispositions sont plus contraignantes que celles d'un Parc Naturel français, mais moins qu'un Parc National. Parmi les habitants permanents de ces montagnes, il faut citer...l'ours qui fait ici, tout comme dans les Pyrénées, l'objet d'une politique systématique de réintroduction...plus dans un but "d'image de marque" touristico-mercantiliste qu'autre chose.
Enfin, ce secteur a été un champ de bataille en 1914-1918 et il ne sera pas rare de trouver des restes matériels ou...humains des combats d'alors ; il n'est jamais superflu de recommander de ne toucher sous aucun prétexte un obus non explosé ou tout autre vestige suspect (certaines grenades ressemblent à de grosses bobines de fil...). Allez-y en septembre-octobre : c'est fabuleux.
Au N, le massif de la Presanella, au S celui de l'Adamello, semblables et si différents. De toute manière le Val Genova pénètre au coeur du massif et donne accès aux principaux refuges et itinéraires.

© Dominique / 06 janv. 2008 11:09
Modifié en dernier par Anonymous le 29 juin 2016 20:12, modifié 1 fois.
Dominique