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Fabrication de l'aluminium en résumé

Posté : 24 févr. 2009 15:25
par mauguier

Une autre source d'infos (Histalu)

Posté : 24 févr. 2009 15:34
par mauguier

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 28 avr. 2009 19:04
par Dominique
De passage ...

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 28 avr. 2009 19:51
par Dominique

Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 22 oct. 2009 19:44
par mauguier
La société AFC (Allais-Froges et Camargue) dont le sigle en métal forgé orne encore l'ancienne entrée de l'usine, construisit Sabart en 1929. La société est ensuite devenue Pechiney, multinationale à vocation multiple que les autorités de tutelle, tant publiques que privées, par impéritie, incompétence ou calcul (on peut panacher, au choix...)ont conduit à sa disparition par rachat et démantellement. Merci pour ceux qui y ont bossé....
Sabart possédait, outre ses séries d'électrolyse avec tout ce qui les complète : atelier de cuisson d'anodes de type précuites, tour à pâte, fonderie, chaînes ou métiers de coulée pour lingots ou billettes, atelier de parachèvement, un atelier d'élaboration du silicium métallurgique (càd non destiné à l'électronique), un atelier de chlorates, etc, etc.
On y trouvait 800 personnes occupées à temps complet, sans compter les intérimaires et sous-traitants extérieurs.
Aujourd'hui, environ 45 personnes que seule l'activité des billettes de forge emploie, se demandent ce qu'elles vont devenir.......

Grève à Sabart 1

Posté : 22 oct. 2009 19:56
par mauguier
Il n'y avait qu'un seul représentant de l'encadrement à être dehors, c'est celui qui prend la photo...

Grève à Sabart 3

Posté : 22 oct. 2009 19:57
par mauguier
Mais avant de la brûler, on l'a pendue...

Grève à Sabart 2

Posté : 23 oct. 2009 18:13
par mauguier
On a brûlé symboliquement quelque effigie.

Série d'électrolyse

Posté : 26 mars 2010 08:36
par mauguier
La photo date d'il y a quarante ans, et les séries ont été arrêtées dans les années 80, puis rasées, à l'exception d'un bâtiment ayant servi de hangar par la suite. Ce n'est donc plus un secret industriel...
L'ouvrier au travail "pique" une cuve, c'est à dire fait pénétrer dans le bain d'électrolyte (de la cryolithe fondue)l'alumine (Al2O3)laquelle forme une croûte solide en surface du bain. Un orifice est ménagé dans celle-ci, grâce auquel les émanations d'oxyde de carbone et de fluor peuvent aller nettoyer la végétation et les poumons de ceux qui travaillent à proximité. Il va sans dire qu'aujourd'hui les opérations de captation ont fait d'énormes progrès et que ce genre de cliché est devenu impossible dans des établissements comme St jean de Maurienne ou Dunkerque, où tout est capoté, capté, épuré.
Les anodes sont constituées par des blocs de matières carbonées (issues du coke de pétrole) dans lesquels sont ensuite scellées des barres d'aluminium montées et ajustées sur un chassis porteur et conducteur ; au fur et à mesure que, le passage du courant et l'immersion dans le bain de cryolithe aidant (disons 850 °C), la quantité de carbone diminue, on fait progressivement descendre les barres d'anodes jusqu'à ce qu'il faille les remplacer, tout le carbone ayant été consommé. La cathode, en fond de cuve est en fer et c'est près d'elle que va s'accumuler l'aluminium liquide, qu'on devra extraire non pas latéralement par une buse de coulée (comme pour les hauts-fourneaux), mais en le siphonant depuis le haut, au travers de la croûte et du bain d'électrolyse.
A titre documentaire, on peut signaler que les cuves fonctionnent en courant continu, dont l'intensité peut aller, en gros, de 80.000 à 300.000 Ampères...selon les installations, sous une tension de 2,5 volts (aux bornes de la cuve); quant à la tension "utile" (càd sous laquelle s'opère la séparation des ions Al+++ dans l'électrolyte, devenant Al métal par l'apport de trois électrons), dite "tension de fractionnement", elle atteint moins d'un volt ! D'où il ressort que l'intensité du courant utilisable est le facteur prépondérant.

Cuve d'électrolyse

Posté : 26 mars 2010 08:38
par mauguier
On distingue bien la croûte superficielle, ainsi que "l'ouïe" par laquelle s'effectue la décompression et l'évacuation des gaz. (CO, CO2, F2).

Métier de coulée

Posté : 26 mars 2010 08:38
par mauguier
Sans flash, en fin d'après-midi, l'hiver, par temps gris, dans un atelier pas spécialement ripoliné de blanc, c'est tout ce que j'ai pu saisir, du bec de coulée en sortie de four avec les chenaux de répartition sur les coquilles (billettes, selon toute probabilité...: c'était il y a longtemps !)

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 13 août 2016 20:18
par Dominique
La fin d'une époque.
La ville parle de "renaissance" imminente. Reste à voir vers quoi.

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 13 août 2016 21:43
par mauguier
Bigre...on a flanqué par terre l'ancien bâtiment des chlorates (désaffecté depuis bien 30 ans), qui servait d'entrepôt de stockage. Combien de temps les 35 pékins encore présents pour la fabrication des billettes conserveront-ils leur boulot...?
http://sabart-at.com/presentation

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 20 juil. 2017 22:17
par mauguier
Grâce à notre enquêteur spécialisé, nous avons des nouvelles fraiches du devenir de ce site : il est repris par...des Chinois.

http://www.ladepeche.fr/article/2017/07 ... opper.html

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 03 oct. 2018 18:42
par mauguier

La descente aux enfers se poursuit...

Posté : 07 août 2021 18:43
par mauguier

Re: Usine ex-Pechiney de Sabart

Posté : 17 août 2021 18:18
par Dominique
Dominique a écrit : 13 août 2016 20:18 La fin d'une époque.
La ville parle de "renaissance" imminente. Reste à voir vers quoi.
5 ans plus tard, je repasse au même endroit : la réponse :
La photo serait la même (je n'ai pas eu le courage de la prendre)
La "friche" s'est transformée en forêt, c'est tout !
Ils n'ont même pas été foutus d'y faire passer une déviation (suite de la 4*4 qui vient de Toulouse)