Je joins un commentaire qui m'a été aimablement adressé par Patrick BERLIER, de l'association http://regardsdupilat.free.fr/menu.html auquel j'avais adressé quelques questions à propos de ce calvaire. Qu'il en soit remercié !
"...Le calvaire à l'ouest du hameau est bien le plus ancien des deux calvaires de Prélager. Il est du XVIIe siècle. Il est surtout remarquable pour les "bubons" qui parsèment sont fût. Rappel des pestes buboniques qui ravagèrent la région à l'époque. Ce type de calvaire faisait l'objet de vénérations. Les malades atteints de la peste venaient se frotter contre les bubons en espérant guérir, les bien-portants s'y frottaient aussi pour se préserver. Si bien que ces calvaires devinrent malheureusement des vecteurs de transmission de la terrible maladie.
A proximité il y avait une "maison de béate" dont il reste le support de la cloche. Les béates étaient des jeunes femmes non religieuses (certaines étaient mariées, mais rares) appartenant à une congrégation qui avait pour but d'instruire les personnes habitant dans les campagnes. Elles faisaient l'école aux enfants et apprenaient à coudre, broder, tricoter aux femmes. Propre au diocèse du Puy, dont St-Genest et Marlhes faisaient partie jusqu'à la révolution.
Je joins un commentaire qui m'a été aimablement adressé par Patrick BERLIER, de l'association http://regardsdupilat.free.fr/menu.html auquel j'avais adressé quelques questions à propos de ce calvaire. Qu'il en soit remercié !
"...Le calvaire à l'ouest du hameau est bien le plus ancien des deux calvaires de Prélager. Il est du XVIIe siècle. Il est surtout remarquable pour les "bubons" qui parsèment sont fût. Rappel des pestes buboniques qui ravagèrent la région à l'époque. Ce type de calvaire faisait l'objet de vénérations. Les malades atteints de la peste venaient se frotter contre les bubons en espérant guérir, les bien-portants s'y frottaient aussi pour se préserver. Si bien que ces calvaires devinrent malheureusement des vecteurs de transmission de la terrible maladie.
A proximité il y avait une "maison de béate" dont il reste le support de la cloche. Les béates étaient des jeunes femmes non religieuses (certaines étaient mariées, mais rares) appartenant à une congrégation qui avait pour but d'instruire les personnes habitant dans les campagnes. Elles faisaient l'école aux enfants et apprenaient à coudre, broder, tricoter aux femmes. Propre au diocèse du Puy, dont St-Genest et Marlhes faisaient partie jusqu'à la révolution.