Avantages de ce sommet : le plus élevé de son secteur, très en retrait de la chaîne frontière, à peu près dépourvu de points d'appui si on excepte un bivouac fixe. On est à peu près sûr d'y être tranquille et les vues paient les efforts. Bien fréquenté aussi à peaux de phoque, via la VN du flanc N ; nous avions choisi le monter par l'arête SE, entièrement rocheuse, où les difficultés ne dépassent pas, et encore ponctuellement, le III, le rocher étant bon dans les passages redressés, plutôt mauvais ailleurs, là où on peut contourner à la rigueur l'itinéraire qui suit le fil, mais franchement mieux vaut grimper que crouler dans des tas de charbon...Le sommet était entièrement neigeux, d'où on redescendait par le glacier du versant N, puis par le col de Luseney d'où les névés permettaient de garder les crampons jusque vers 2500 m. Une belle course dans un chouette coin, même si les accès sont longs depuis St Barthélémy (avec passages de gués et autres exercices devenus rares dans les coins à touristes. Ici il est vu depuis les estives de Crête Sèche, sur l'autre rive du Valpelline.
Becca de Luseney
Avantages de ce sommet : le plus élevé de son secteur, très en retrait de la chaîne frontière, à peu près dépourvu de points d'appui si on excepte un bivouac fixe. On est à peu près sûr d'y être tranquille et les vues paient les efforts. Bien fréquenté aussi à peaux de phoque, via la VN du flanc N ; nous avions choisi le monter par l'arête SE, entièrement rocheuse, où les difficultés ne dépassent pas, et encore ponctuellement, le III, le rocher étant bon dans les passages redressés, plutôt mauvais ailleurs, là où on peut contourner à la rigueur l'itinéraire qui suit le fil, mais franchement mieux vaut grimper que crouler dans des tas de charbon...Le sommet était entièrement neigeux, d'où on redescendait par le glacier du versant N, puis par le col de Luseney d'où les névés permettaient de garder les crampons jusque vers 2500 m. Une belle course dans un chouette coin, même si les accès sont longs depuis St Barthélémy (avec passages de gués et autres exercices devenus rares dans les coins à touristes. Ici il est vu depuis les estives de Crête Sèche, sur l'autre rive du Valpelline.
Le sommet c'est ça : un cône immaculé et raide de tous les côtés ; donc, pour le casse-croûte, on ira sur les derniers rochers 50 m plus bas sur l'arête de montée...et le ciel commence à être menaçant ; d'ailleurs, une fois en fond de vallée on aura droit à une attaque de taons, de guêpes, etc. rendus féroces par l'atmosphère lourde, et ils ne renonceront que lorsque l'orage éclatera (5 minutes avant d'atteindre la voiture à Lignan).
Le sommet c'est ça : un cône immaculé et raide de tous les côtés ; donc, pour le casse-croûte, on ira sur les derniers rochers 50 m plus bas sur l'arête de montée...et le ciel commence à être menaçant ; d'ailleurs, une fois en fond de vallée on aura droit à une attaque de taons, de guêpes, etc. rendus féroces par l'atmosphère lourde, et ils ne renonceront que lorsque l'orage éclatera (5 minutes avant d'atteindre la voiture à Lignan).
Mais pourquoi est-ce que je fais cette tête-là...?? Peut-être suis-je assis sur mes crampons...? Ou alors c'est le temps qui menace plus que de raison...
Mais pourquoi est-ce que je fais cette tête-là...?? Peut-être suis-je assis sur mes crampons...? Ou alors c'est le temps qui menace plus que de raison...
Dans le premier ressaut de l'arête SE. Le guignol qui est en haut prend des photos en NB, lui (moi). Il faut donc un copain de cordée pour avoir de la couleur...merci à lui.
Dans le premier ressaut de l'arête SE. Le guignol qui est en haut prend des photos en NB, lui (moi). Il faut donc un copain de cordée pour avoir de la couleur...merci à lui.