Vière et sa misère, le vallon remontant vers Saume-Longe et en toile de fond la neige, les couloirs d'avalanches, les parois aussi raides que pourries de l'Estrop.
Vière et sa misère, le vallon remontant vers Saume-Longe et en toile de fond la neige, les couloirs d'avalanches, les parois aussi raides que pourries de l'Estrop.
Hameau perdu de la haute vallée du Galèbre, torrent aux allures d'oued qui ravine tout ce qu'il peut en descendant les flancs O du massif de l'Estrop. De vieilles bergeries abandonnées parsèment son cours et cet ex-village où tout est ruiné à l'exception d'une maison qui fut l'école autrefois (elle est d'ailleurs fermée). En 1980 seul un sentier confidentiel remontait la rive d. depuis le village de St Pierre, jalonné de tronçons de poteaux dont j'ai appris qu'ils avaient convoyé l'électricité à Vière...! Mais après l'abandon du village, on avait sectionné ceux-ci. En discutant par la suite avec un vieux berger du Labouret, j'ai pu apprendre que le facteur montait à Vière par ce sentier tous les jours ou peu s'en faut...! S'il faut en croire la carte IGN, une piste pastorale a pris la place du sentier afin d'assurer la desserte de la Cabane pastorale de la Montagne (de l'Ubac), seuls les derniers 500 m subsistant en l'état. Le Galèbre est souvent infranchissable, notamment en période de fonte des neiges ou lors de fortes pluies, et charrie pierres et bois dans une eau noirâtre qui ne laisse rien voir de l'endroit où on pose le pied. L'église, en ruine comme le reste, avait gardé sa cloche, les éventuels voleurs de métaux ou d'objets d'art ayant probablement renoncé à la décrocher de son perchoir branlant et à convoyer à dos d'homme son poids de bronze sur des kilomètres de quasi-jungle. Qu'en est-il de nos jours...? Sur le cliché (par temps pourri) les ruines avec la maison rescapée, vues de la rive d.
Hameau perdu de la haute vallée du Galèbre, torrent aux allures d'oued qui ravine tout ce qu'il peut en descendant les flancs O du massif de l'Estrop. De vieilles bergeries abandonnées parsèment son cours et cet ex-village où tout est ruiné à l'exception d'une maison qui fut l'école autrefois (elle est d'ailleurs fermée). En 1980 seul un sentier confidentiel remontait la rive d. depuis le village de St Pierre, jalonné de tronçons de poteaux dont j'ai appris qu'ils avaient convoyé l'électricité à Vière...! Mais après l'abandon du village, on avait sectionné ceux-ci. En discutant par la suite avec un vieux berger du Labouret, j'ai pu apprendre que le facteur montait à Vière par ce sentier tous les jours ou peu s'en faut...! S'il faut en croire la carte IGN, une piste pastorale a pris la place du sentier afin d'assurer la desserte de la Cabane pastorale de la Montagne (de l'Ubac), seuls les derniers 500 m subsistant en l'état. Le Galèbre est souvent infranchissable, notamment en période de fonte des neiges ou lors de fortes pluies, et charrie pierres et bois dans une eau noirâtre qui ne laisse rien voir de l'endroit où on pose le pied. L'église, en ruine comme le reste, avait gardé sa cloche, les éventuels voleurs de métaux ou d'objets d'art ayant probablement renoncé à la décrocher de son perchoir branlant et à convoyer à dos d'homme son poids de bronze sur des kilomètres de quasi-jungle. Qu'en est-il de nos jours...? Sur le cliché (par temps pourri) les ruines avec la maison rescapée, vues de la rive d.
Vue rapprochée au passage de la barre de l'Aiguille vers l'amont.
A noter que de nos jours la route pastorale tracée (cf. IGN) le long de la rive d du thalweg depuis le hameau de St Pierre, jusqu'à environ 700 m de Vière, bifurque et remonte en lacets le flanc SE de la Montagne de l'Ubac pour desservir la cabane de la Montagne (à ne pas confondre avec son homonyme du Blayeul).
Vue rapprochée au passage de la barre de l'Aiguille vers l'amont.
A noter que de nos jours la route pastorale tracée (cf. IGN) le long de la rive d du thalweg depuis le hameau de St Pierre, jusqu'à environ 700 m de Vière, bifurque et remonte en lacets le flanc SE de la Montagne de l'Ubac pour desservir la cabane de la Montagne (à ne pas confondre avec son homonyme du Blayeul).